Napoléon I

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Merci Philippe

pour ce livre magnifique

Les deux chevaux du Grand-écuyer de Napoléon

Armand de Caulaincourt


Calvados

 

Un cheval de Caulaincourt portraituré par Horace Vernet.
Portraits de chevaux commandée par Armand de Caulaincourt comprenant des chevaux de Napoléon,

Mais aussi des siens dont il souhaitait conserver le souvenir.


Cheval effrayé par la foudre

le Merida

par Théodore Géricault


cheval espagnol arrivé à Versailles le 20 mai 1813.

Géricault se rendait souvent aux Grandes Ecuries du Château, son oncle habitant tout près. Plusieurs autres de ses études ont été réalisées à Versailles .


Entier espagnol. Isabelle pommelé, tous crins - 1,45 m. Provenant de la commission des séquestres en Espagne. Amené le 14 avril 1813 au haras de Pau par M. Delorme, il entre à l'Équipage de selle à Versailles le 20 mai 1813, à l'âge de 6 ans et demi. Transféré au manège de Saumur le 6 avril 1815, il est ramené à l'Équipage de selle le 27 septembre 1815 avec le n° 1806. Réformé le 18 mars 1817. Il est le seul cheval du registre dont le signalement correspond à celui peint par Théodore Géricault sous le titre de Cheval effrayé par la foudre.

Huile sur toile 0,489 x 0,603 cm.
©National Gallery, Londres.

Aux environs de Soissons en 1814

Campagne de France


Jan Van Chelminski (1851-1925).


Huile sur toile : 29,5 x 39,5 inches.
The Estate of Harold Hunsiker. Pittsburg. USA.

Ce cheval ressemble beaucoup à

"l'Embelli"

Meissonier a une grande admiration pour Napoléon

La campagne de France, 1814.
Jean-Louis-Ernest MEISSONIER
Grand Palais - H. Lewandowski

 

 

Ces malheureux isolés

se nourrissaient, la plupart du temps,

de la chair des chevaux qui tombaient sur la route.

D'après Albrecht Adam

Napoléon

quittant Moscou en feu 19 octobre 1812.


 

 


François-André Vincent.


La bataille des Pyramides

21 juillet 1798


Peint vers 1798-1816



Tauris

Magnifique témoignage de la campagne de Russie que ce tableau de Napoléon monté sur "le Tauris", le 21 août 1812 sur les hauteurs à droite de Smolensk

D'après Albrecht Adam,

- le TAURIS -
Entier arabe. Gris pommelé, argenté, tous crins - 1,47 m. Acheté par M. Laravine en Russie le 1er septembre 1809, payé 700 roubles. Entré à l'Équipage de selle le 31 décembre 1809, à l'âge de 7 ans, il fait partie des chevaux en route pour Dresde le 1er mars 1812. Lors de la campagne de Russie, il est monté par Napoléon à Koenigsberg, les 12-13 et 15 juin 1812. Le 17, il visite le port de Wehlau. À Gloubokoié, le 20 juillet à 4 h de l'après-midi, visite des fours et du parc d'artillerie de la Garde. Le 3 août à 7 h du soir, visite de la manutention à Vitebsk.
Le 21 août, il assiste à la revue des deux divisions du prince Poniatowski à Smolensk. Il mène l'Empereur lors du départ de Viazma à 9 h du matin, le 31 août à Moscou. Le 8 septembre 1812 à 10 h du matin, le lendemain de la bataille de la Moskova, l'Empereur parcourt plusieurs fois le champ de bataille, traverse le village de Borodino et arrive à Ukarino, à 6 h et demie du soir. Le 16 septembre, Moscou s'embrase. À 5 h et demie du soir, Napoléon se rend du pont de pierre, prend la route de Mojaïsk au milieu de l'incendie, repasse la rivière à une lieue de la ville pour se rendre au Palais de Pétrovskoié où il arrive à 7 h et demie du soir.
Le 9 octobre à 1 h de l'après-midi, il mène l'Empereur de la porte de Kalouga pour une reconnaissance et rentre à 5 h du soir par la porte de Mojaïsk. Le 25 octobre 1812, sur la route de Kalouga, sa fougue sauve la vie de son maître lors d'un guet-apens dressé par les cosaques dans les neiges de l'Ukraine. Avec lui l'Empereur passe la Bérézina vers 11 h du soir, le 27 novembre 1812. Dans la nuit qui suivit, le thermomètre descend à - 30°.
Il participe aussi à la campagne de Saxe, à Dresde en août 1813 et à Leipzig en octobre de la même année. Napoléon le monte durant la campagne de France en février-mars 1814. Emmené par l'Empereur en avril 1814. Ramené de l'île d'Elbe, il retourne à l'Équipage de selle le 20 mars 1815 sous le même nom avec le n° 1628. Il porte l'Aigle de Golfe-Juan à Paris. Présent à Mont-Saint-Jean lors de la bataille de Waterloo, le 18 juin 1815.
À la Malmaison le 29 juin 1815, l'Empereur le confie aux soins de M le baron de Montaran, un de ses écuyers et aussi propriétaire d'un lieu de retraite pour les chevaux de Sa Majesté.
Frédéric Masson nous dit que M. le baron l'emmène chaque matin pour une promenade autour de la colonne de la Grande Armée, mais cela semble peu probable. M. de Montaran amène "le Tauris" dans sa terre de Brazeux (commune de Vert-le-Grand, près de Corbeil dans l'Essonne) qui se trouve à plus de trente kilomètres de Paris, rendant quasiment impossible la réalisation d'une telle promenade quotidienne. On ne doute pas qu'ils le firent au moins une fois, mais pas chaque jour. Ce vétéran, au passé prestigieux, vécu plus de vingt ans en compagnie de congénères tout aussi célèbres que lui, tel que le Cascaret de M. le duc d'Orléans et de l'Étoile jument de la duchesse d'Angoulême.
À sa mort, "le Tauris" est enterré au lieu-dit "Le Cimetière aux chevaux' dans le domaine de Brazeux et une partie de sa peau aurait été utilisée pour servir de sous-mains sur le bureau de M. le baron de Montaran.


 

 

 

 


LE TAMERLAN


Entier persan. Gris argenté, pommelé sur la croupe, tache de ladre au bout du nez, tous crins - 1,49 m. Acheté en Russie par M. Laravine au prince Kzervirinstky le 1er décembre 1809, payé 1675 roubles. Entré à l'Équipage de selle le 31 décembre 1809, à l'âge de 8 ans, il passe au Ministère de l'intérieur le 11 janvier 1814. Envoyé des Écuries de Versailles au haras de Rodez, il passe au haras de Tarbes le 16 décembre 1818 sous le n° 150. Mort à la suite d'une saillie le 4 septembre 1824, à 23 ans.
Portraituré par Théodore Géricault

"L'Intendant"

 



L’Intendant

"Tête de cheval blanc" par Théodore Géricault.


En examinant le tableau "Tête de cheval blanc" par Théodore Géricault donné pour avoir été réalisé vers 1810, on se rend compte d’une grande similitude entre le nez, la tête de "l’Intendant" avec ce fameux tableau de Géricault.

Huile sur toile :

65,5 x 54,5 cm - 1813.

Musée du Louvre.


On remarque la mention

"Mon brave Soliman"

au bas de cette étude.
Document : Collection Alain Pigeard.

Ernest Meissonier (1815-1891)


" Soliman"

le cheval impérial.


- le CUCHILLERO -


Entier espagnol. Isabelle, liste prolongée, tous crins - 1,42 m. Venu des Écuries du prince Joseph Bonaparte en échange de la Puce, il entre à l'Équipage de selle à Bayonne le 23 juillet 1808, à l'âge de 9 ans. Il est surnommé "le Cordoue" par Sa Majesté.


D'humeur paisible, il est destiné à Marie-Louise. Emmené par l'Empereur en avril 1814. Ramené de l'île d'Elbe, il est réformé le 15 avril 1815. Il fait partie des treize chevaux dont les portraits sont commandés en 1813 à Alexandre-Ivanovich Sauerweid par la Maison de l'Empereur, mais sous son surnom.

"Le Cordoue" représenté d'après nature par Alexandre-Ivanovich Sauerweid. De son vrai nom "le Cuchillero", il est destiné à Marie-Louise en raison de son humeur paisible. Cela est révélé ici par son attitude détendue, sa queue souple, l'œil et les oreilles orientés en direction du peintre et tout cela malgré le ferrage auquel le maréchal-ferrant et le teneur de pieds s'appliquent (Collection privée). © Photo de l'auteur.


 

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