Mazeppa

et Bartabas

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Bartabas

Mazeppa est l'histoire d'une passion. La passion exclusive qui attache deux hommes aux chevaux. L'un s'épuise à vouloir les peindre en mouvement, c'est Théodore Géricault, artiste fameux du XIXe siècle. L'autre s'enorgueillit de les dominer complètement, c'est Franconi, l'écuyer qui dirige une troupe ambulante de cavaliers et qu'on appelle "le maître". Ce qui réunit ces deux hommes, c'est la volonté du maître d'enseigner à Géricault ce qu'est vraiment un cheval, c'est l'appétit que Géricault a d'apprendre. Un film beau comme un feu d'artifice qui célèbre l'union sacré de l'homme et du cheval

Un film de Bartabas  avec Miguel Bosé, Bakary Sangare, Bartabas,  Brigitte Marty, Eva Schakmundes

Bartabas, , créateur du théâtre équestre, magicien hypnotiseur de chevaux, réalise son premier film et interprète le maître Franconi. La star espagnole, chanteur populaire, comédien, danseur, Miguel Bosé incarne Géricault. Un film beau comme un feu d'artifice.

Théodore Géricault, jeune peintre romantique passionné de chevaux, rencontre le célèbre écuyer Franconi directeur du Cirque Olympique. Il s'installe au cirque et partage la vie de la troupe. Avec Franconi, Géricault apprend à se libérer de la convention et à admettre le cheval comme sujet unique de sa peinture. Les jeux de séduction d'une jeune écuyère ne suffisent pas à détourner Géricault de sa volonté acharnée à comprendre le mystère du cheval et l'enjeu de sa représentation. Franconi demande à Géricault : "Veux-tu connaître le secret du galop ?" Si le peintre avait pu reproduire sur ses toiles le véritable mouvement des équidés au galop, il prenait quasiment un siècle d'avance sur ses contemporains ; il aurait fait un bond prodigieux jusqu'à la découverte de la photographie... Mais tandis que le Géricault de "Mazeppa" est à la recherche de ce mouvement, Franconi, tel Don Quichotte, se bat contre le progrès et la vitesse représentés par les premiers sémaphores, ancêtres du téléphone et de la télévision. Pour le dresseur, ces sémaphores sont la fin des équidés...

Miguel Bosé