Edgar Degas

Biographie

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Edgar Degas

 

Biographie
Hilaire Germain Edgar de Gas, dit Edgar Degas, né le 19 juillet 1834 à Paris et mort le 27 septembre 1917 à Paris, est un artiste peintre, graveur, sculpteur et photographe. Si le peintre est né sous le patronyme de De Gas, il n’a en réalité fait que reprendre le nom d’origine de sa famille en se faisant appeler Degas. En effet, son grand-père paternel, Hilaire de Gas, a séparé son nom en deux après avoir quitté la France pour l’Italie au moment de la Révolution.

La plupart des ouvrages consacrés à Edgar Degas, lorsqu’ils désirent le classer dans l’histoire de l’art, le rattachent au grand mouvement de l’impressionnisme, formé en France dans le dernier tiers du XIXe siècle en réaction à la peinture académique de l’époque. Les artistes qui en font partie, tels Claude Monet, Paul Cézanne, Auguste Renoir, Alfred Sisley, Mary Cassatt, Berthe Morisot ou Camille Pissarro, las d’être régulièrement refusés aux Salons officiels, s’étaient constitués en société anonyme afin de montrer leurs œuvres au public.

 

On résume souvent l’art impressionniste aux effets de lumières en plein air. Ces caractéristiques ne sont toutefois pas applicables à Degas : même s’il est un des principaux animateurs des expositions impressionnistes, il ne trouve sa place dans le mouvement qu’au nom de la liberté de peindre prônée par le groupe. Au plein air il préfère, et de loin, « ce que l’on ne voit plus que dans sa mémoire ». S'adressant à un peintre il dit : « À vous, il faut la vie naturelle, à moi la vie factice. ».

Si Degas fait officiellement partie des impressionnistes, il ne les rejoint pas dans leurs traits les plus connus. Sa situation d’exception n’échappe pas aux critiques d’alors, souvent déstabilisées par son avant-gardisme. Plusieurs de ses images ont semé la controverse, et encore aujourd’hui l’œuvre de Degas fait l’objet de nombreux débats auprès des historiens d’art.

Edgar Degas repose au cimetière de Montmartre à Paris, dans le tombeau familial, situé dans la quatrième division. Le médaillon qui orne la porte de sa chapelle, date de 1961, et est l'œuvre du sculpteur médailleur Marcel Chauvenet.

 

Analyse historique

 

La série des courses de chevaux de Degas reflète cette passion grandissante. Suivie par Courses à Longchamp (1871), Avant la course (1871-1872) et Le Faux Départ (1869-1872), cette toile représente une demi-douzaine de jockeys attendant le départ devant les stands d’où les observe une clientèle fortunée. Dans ce repos ambigu qui précède la compétition, on ressent une tension qu’expriment de longues ombres dramatiques. Degas semble prendre plaisir à détailler l’anatomie des chevaux en diverses positions, comme avant lui l’Anglais Stubbs et le Français Meissonier. Plus tard, Muybridge photographiera des séquences de locomotion humaine et équestre. L’harmonie et la luminosité des couleurs, tirées d’une palette réduite, confèrent à cette scène une fraîcheur printanière : le ciel blanchâtre, le bai des robes, les reflets verts sur le terrain beige et dans les stands éclairent cette composition de style japonisant, pleine des teintes que Caillebotte emploie dans son Boulevard vu de haut - See more at:

 

 

Les courses

 

C’est sous le Second Empire que les premiers grands champs de courses sont créés. Dans ses Mémoires, le baron et préfet de la Seine Haussmann raconte comment l’idée de cet hippodrome lui a été suggérée par Morny, alors président du Corps législatif. Président du Jockey-Club, ce dernier désirait donner une « vogue inouïe » aux courses classiques du Champ-de-Mars, en les installant « à la portée de la promenade élégante qui devait être le bois de Boulogne ». La mode des courses ne se dément pas. L’hippodrome d’Auteuil est construit sous la IIIe République, en 1873 ; dans les années 1880, l’institution du Pari mutuel (l’ancêtre du PMU) vise à réglementer les paris en éclipsant les bookmakers.

 

 

La 3 D

 

Quoiqu'il soit surtout connu comme peintre, le modelage prit à partir des années 1860 une place de plus en plus grande dans l'oeuvre de Degas pour devenir à la fin de sa carrière son principal moyen d'expression.

A l'exception de la Petite danseuse de quatorze ans exposée en 1881, ses sculptures demeurèrent inconnues de son vivant. Ce n'est qu'après sa mort en 1917 qu'on les découvrit. Sur les cent cinquante pièces environ que l'on trouva dans son atelier, soixante-treize cires seulement purent être sauvées ; elles furent confiées à Hébrard qui en fondit, à cire perdue, vingt-deux séries en bronze, marquées de A à T et exposées pour la première fois en 1921. La série P est entrée au Louvre en 1930.Le modelage offrait à Degas un terrain d'expériences.

 

« Plus j'ai vieilli, plus je me suis rendu compte que pour arriver à une exactitude si parfaite qu'elle donne la sensation de la vie, il faut recourir aux trois dimensions  parce que l'à peu près n'y est pas de mise »

déclarait-il au critique Thiebault-Sisson.

 S'il est fait appel aux mêmes sujets - chevaux, danseuses, femmes à leur toilette - c'est que les sculptures n'étaient destinées qu'à améliorer ses peintures.
Très difficile à établir, leur chronologie repose surtout sur des critères de style, liberté grandissante de la facture, et sûreté dans l'analyse du mouvement. On considère en général que les chevaux sont ses premières sculptures.Le Cheval à l'arrêt, dont le Louvre possède aussi la cire originale, est sans doute antérieur à 1881 tandis que le Cheval marchant au pas relevé est à mettre en rapport avec le pastel Aux courses de 1885.

Pendant cette période 1881-1890, Degas multiplie les études de chevaux galopant, s'enlevant sur l'obstacle, se cabrant... pour lesquelles les photographies de décomposition du mouvement réalisées par l'américain Muybridge lui furent d'un précieux secours.

 

 

Quoiqu'il soit surtout connu comme peintre, le modelage prit à partir des années 1860 une place de plus en plus grande dans l'oeuvre de Degas pour devenir à la fin de sa carrière son principal moyen d'expression.

A l'exception de la Petite danseuse de quatorze ans exposée en 1881, ses sculptures demeurèrent inconnues de son vivant. Ce n'est qu'après sa mort en 1917 qu'on les découvrit. Sur les cent cinquante pièces environ que l'on trouva dans son atelier, soixante-treize cires seulement purent être sauvées ; elles furent confiées à Hébrard qui en fondit, à cire perdue, vingt-deux séries en bronze, marquées de A à T et exposées pour la première fois en 1921. La série P est entrée au Louvre en 1930.Le modelage offrait à Degas un terrain d'expériences.